3 pièges typiques dans le processus de numérisation
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La numérisation est devenue un élément indispensable de notre quotidien. Pour les consommateurs comme pour les entreprises, elle revêt une importance croissante et pousse les exigences de tous à l'extrême.

Outre les opportunités et les marchés gigantesques qu'elle offre, la numérisation place également les entreprises face à ce qui est peut-être le plus grand défi de leur histoire. Qu'il s'agisse de prestations, de services ou de produits : L'innovation est de mise ! Sans oublier une adaptation rapide et une utilisation intuitive.

Qu'observent nos experts en numérisation chez enomyc ? Quels sont les trois principaux pièges dans le processus de numérisation ? Comment les entreprises peuvent-elles les identifier à temps et comment les contourner habilement ?

D'Amazon à Netflix, de Tesla à Zalando : le fait que la numérisation soit prometteuse à tous les niveaux, mais aussi absolument utile et nécessaire, reste indiscutable. Aujourd'hui, rares sont les entreprises qui ne se préoccupent pas de leur transformation numérique. Pourtant, il est frappant de constater : Peu d'entre elles suivent un plan précis.

 


1. pas d'agenda numérique

Dans les entreprises, nous constatons souvent que les projets de numérisation sont traités de manière isolée, sans être intégrés dans un agenda global. C'est fatal. On a l'impression que les dimensions de la transformation numérique ne sont pas reconnues, alors qu'elles sont globales : elles concernent l'entreprise dans son ensemble. Il s'agit d'ancrer l'innovation dans les produits, les structures, les processus et la qualification du personnel. 

Si les entreprises ne reconnaissent pas ces dimensions ou si elles ne les connaissent pas suffisamment, le statu quo et l'image cible de leur transformation numérique sont insuffisamment saisis et déformés dès le départ. Si les projets individuels ne sont pas attribués de manière planifiée et ne sont pas rattachés au contexte stratégique global de l'entreprise, les entreprises se bercent souvent du sentiment trompeur d'être sur la bonne voie avec leur transformation numérique. En réalité, les projets isolés ne produisent pas les effets escomptés, et surtout pas de manière durable et complète. 

Cela finit par se voir. D'une part, par des coûts trop élevés, car les projets isolés brûlent souvent le budget prévu. D'autre part, par des conflits d'objectifs : s'il n'existe pas d'agenda, de classement de projets isolés dans une stratégie globale, les désaccords sont inévitables. Souvent, le thème de la « transformation numérique » et les décideurs impliqués sont remis en question. En conséquence, les budgets prévus sont réduits ou les projets sont mis en veilleuse. Plus tard, le constat d'un manque de liquidités contraint à nouveau les décideurs à s'occuper de la transformation numérique de l'entreprise. Comment les entreprises peuvent-elles éviter ces erreurs ?

Conscient et planifié avec une feuille de route numérique

Au début du processus de transformation numérique, il faut prendre conscience et réaliser qu'il s'agit de bien plus que de la simple numérisation d'un processus interne. Par expérience, nous conseillons aux entreprises d'élaborer un agenda numérique qui définit le point de départ et d'arrivée de la transformation numérique. Il devrait être précédé d'un examen approfondi de son propre niveau de maturité numérique. Les qualifications du personnel, la culture d'entreprise et l'attitude vis-à-vis de la numérisation sont autant d'éléments qui indiquent la voie à suivre, tout comme les dynamiques du côté des clients et de la concurrence.  

Les questions directrices possibles sont les suivantes : Notre culture d'entreprise ouvre-t-elle la voie à la numérisation ? Notre personnel est-il qualifié et prêt ? Les besoins actuels de nos clients seront-ils toujours d'actualité dans les années à venir ? Notre portefeuille de produits et de services répondra-t-il pleinement à ces besoins et à ceux qui évoluent ? 

Afin d'établir une feuille de route numérique et d'éviter le traitement de projets singuliers, nous recommandons aux entreprises de constituer une équipe interne composée de différents secteurs de l'entreprise et de différentes hiérarchies. Le recours à des experts externes et fonctionnels a également fait ses preuves à maintes reprises. Faites en sorte que les connaissances acquises débouchent sur un agenda numérique global et fixez, outre un budget clair, un délai réaliste pour la réussite du projet.

2. manque de perspicacité et de sensibilité

 Il est compréhensible que de nombreuses entreprises hésitent à prendre des mesures pour leur transformation numérique. Certaines s'appuient sur des processus éprouvés en faisant remarquer que les succès obtenus jusqu'à présent l'ont été même sans la numérisation. Alors que tout se déroule comme d'habitude, des tendances négatives se préparent de manière subliminale et ne se font en outre remarquer qu'à des endroits isolés de l'entreprise. Cette évolution insidieuse explique pourquoi les entreprises reconnaissent rarement de tels changements comme un signal d'alarme précoce d'une modification de la demande et ne les utilisent pas comme une orientation pour le développement de l'entreprise et de son portefeuille. 

À cela s'ajoute la priorisation des affaires courantes : les responsables se focalisent sur l'actualité et ne sont souvent pas sensibilisés à la détection de changements minimes menaçants, à leur évaluation et à la réaction à ces changements par des mesures originales. Les évolutions négatives apparaissent trop tard et les entreprises s'appuient souvent sur des méthodes qui ont fait leurs preuves jusqu'à présent - par exemple en augmentant les dépenses publicitaires ou en formant le personnel de vente. Le capital est ainsi utilisé de manière de plus en plus inefficace : en fait, ces mesures classiques n'ont plus que peu d'effets dans un environnement clairement axé sur l'innovation.

Vers un avenir numérique avec attention et sensibilité

Comment fonctionnent les groupes cibles du futur ? Comment les marchés évoluent-ils ? Quelles évolutions concernent votre marché ? Quels processus internes peuvent résister à ces évolutions ? Lesquels doivent être numérisés ?

Nous recommandons aux entreprises de s'intéresser de près à la dynamique de leur propre marché et de celui des autres. Les entreprises peuvent également trouver des impulsions novatrices dans le dialogue direct avec leurs clients. Misez sur la Voice of the Customer (VOC) : Soyez attentifs aux nouveaux besoins adaptés et saisissez les tendances de votre groupe cible, par exemple directement par le biais d'enquêtes de satisfaction.  

Examinez en outre votre modèle d'entreprise et de travail d'un œil critique et avec un regard clair sur l'avenir : quels sont les processus qui freinent la croissance que vous prévoyez, compte tenu des évolutions extérieures ? N'hésitez pas à vous pencher sur un scénario out of market à moyen terme : Il fournit des impulsions et des insights précieux pour la transformation numérique de votre entreprise. 

3. la peur de l'échec

La transformation numérique peut parfois représenter un changement disruptif dans l'entreprise, qui est souvent abordé avec crainte : Peur de l'intelligence artificielle qui pourrait remplacer des emplois, peur de devoir apprendre à utiliser des technologies numériques innovantes, peur de perdre le contact avec le monde si l'entreprise se ferme à la transformation numérique. Même si l'on sait que la peur est mauvaise conseillère, nous la rencontrons très souvent dans notre quotidien professionnel :

Le manquement personnel

Les cadres craignent généralement de révéler les lacunes de l'entreprise - parfois même d'être tenus pour responsables de ne pas avoir fait avancer la transformation numérique plus tôt. La pensée de ce qu'ils considèrent comme un échec personnel retarde encore plus un processus de transformation déterminé, créatif et de grande envergure.

Complexité de la transformation numérique

Dans le cas d'une feuille de route numérique très complexe, le processus de transformation peut s'avérer très complexe : La transformation numérique soulève des questions qui concernent aussi bien l'évolution du marché et les nouveaux besoins des consommateurs que les structures organisationnelles internes, les qualifications du personnel et la culture d'entreprise. De nombreuses entreprises sont tellement effrayées par la complexité de leur transformation numérique que le processus de développement stagne. 

Le risque du leader de l'innovation

Si la décision est finalement prise de s'engager dans une nouvelle voie stratégique, il ne faut pas sous-estimer le risque que prennent les leaders de l'innovation. Car même si les bénéfices de l'innovation attirent de nombreux décideurs, le risque d'échec est élevé. D'une manière générale, il est difficile d'évaluer l'avenir, on travaille avec des hypothèses. Les décisions sont prises dans l'incertitude et donc souvent avec hésitation. C'est précisément cette peur de l'échec qui freine la démarche nécessaire, déterminée et créative.

Déterminé et créatif dans un avenir numérique

Selon un récent sondage représentatif de Bitkom Research et TCS, les entreprises allemandes investissent davantage dans leur numérisation depuis le Covid. La pandémie a entraîné une véritable « poussée de numérisation », peut-on lire. 955 entreprises de 100 collaborateurs ou plus ont été interrogées : « 75 pour cent des [...] entreprises interrogées [...] ont augmenté leurs investissements dans les appareils, technologies et applications numériques », selon les résultats de l'enquête.

La transformation numérique et l'ancrage de l'innovation supposent sans aucun doute une réflexion conceptuelle intense sur sa propre entreprise, mais aussi du courage et du plaisir à changer. Profitez de la crise pour faire le point sur votre entreprise. Constituez des équipes internes afin de déterminer les besoins. Si nécessaire, faites appel à des experts numériques externes pour examiner les processus éprouvés et les technologies innovantes. 

Gardez toujours à l'esprit que les connaissances et les possibilités acquises restent sans valeur si elles ne sont pas mises en œuvre et que des erreurs peuvent se produire lors de la mise en œuvre de processus de transformation numérique complexes. Les transitions sans heurts sont rares. Un goût du risque approprié et une culture de l'erreur libèrent la créativité et la vitesse nécessaires pour faire avancer votre transformation numérique de manière ciblée.

Cet article ne donne qu'un coup de projecteur sur le processus de transformation numérique. Quels sont les thèmes qui vous préoccupent autour de la transformation numérique de votre entreprise ? Réfléchissons-y ensemble. N'hésitez pas à nous contacter !

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