Dans la première partie de son guide sur la prévention des crises, l'auteur d'enomyc, Jan-Ulrik Holsten, a expliqué le schéma typique suivi par de nombreuses crises d'entreprise et les obstacles à surmonter pour les éviter avec succès. L'un des principaux défis réside dans la transformation des données en informations pertinentes. Dans ce deuxième article, il illustre ce processus à travers l'exemple de systèmes de détection précoce des risques, qui jouent un rôle clé dans la levée de cet obstacle.
Le redressement tant espéré par beaucoup et récemment annoncé par certains chercheurs économiques semble, pour l’instant, compromis. L’augmentation du nombre de faillites ne laisse pas présager un retournement de tendance prochain. Selon les estimations, il y aura au moins 20 % de faillites d'entreprises en plus cette année. D'après plus de 1 400 projets, nous savons que les crises d'entreprise ne surviennent pas du jour au lendemain. Elles suivent souvent un schéma prévisible ; beaucoup d'entre elles pourraient être entièrement évitées si la direction tenait compte de quelques principes clés et agissait à temps sur les bons leviers. L'auteur d'enomyc, Jan Ulrik Holsten, explique ce sur quoi il faut se concentrer.
L'optimisation de la gamme de produits va bien au-delà de l'actualisation de l'offre de produits et de services. Il s'agit plutôt de tracer une ligne de démarcation nette entre les produits rentables et pertinents pour le marché et ceux qui mobilisent des ressources sans générer de revenus correspondants. Celui qui ose franchir le pas ne doit pas craindre les processus complexes, pas plus que les analyses de données complètes et la confrontation structurée avec les dynamiques du marché.
De nombreuses entreprises de taille moyenne sont également contraintes par la pression croissante sur les profits d'optimiser leurs processus opérationnels. Ce qui est souvent négligé, c’est le secteur des frais généraux. L'expérience montre que de nombreuses entreprises de taille moyenne y portent un fardeau inutile. Pourtant, il existe d'énormes potentiels d'économie de coûts dans le secteur des frais généraux : des réductions de 15 à 18 pour cent ne sont pas rares.
Alors que nous sommes en pleine crise énergétique et que nous observons une explosion des prix, la récession est déjà à nos portes. Dans cet environnement toxique, il est important que tous les dirigeants prennent la situation très au sérieux. Sur quoi faut-il se concentrer en premier lieu ? Quelles sont les options qui s'offrent aux entreprises et quels sont les domaines de l'entreprise qui sont déterminants pour la gestion de la crise?